Kitchen Coïtum
C'est un Homme aux pas lourds, aux muscles bandés qui vient à toi.
Je rentre du travail, et le feu du désir qui brûle dans mes veines, aiguille mes pensées de façon douloureuse, vers un seul objet :
Toi ...
Depuis le temps que tu me nargues dans cette cuisine. Depuis le temps que tu fais naître le désir sans l'éteindre,
me suggérant que je suis seul responsable de cette situation... Insinuant quelques lâchetés de ma part, face à l'intensité de tes pulsions...
Il est temps, que tu récoltes ce que tu as semé, chère Amie, tendre Aimée.
Je suis un Mâle dominant ! Un Mâle Puissant !
Ma verge gonflée à l'extrême, dure comme l'acier, dicte mes gestes, mes mouvements.
Ma main, dans ta chevelure, n'est déjà plus une caresse. Elle agrippe cette crinière, belle Enfant sauvage, et mes baisers à ta nuque, laisse sentir mes dents...
Je te retourne, abaisse ton vêtement, et implacable, te plaque sur la table. Les fesses à l'air, tu n'en demeure pas moins, rebelle et fière. Je t'écarte fermement et sors mon sexe, droit et vaillant.
Un Mâle dominant ! Un Mâle Puissant !
J'ajuste l'arme du châtiment et te pénètre dans ce mouvement.
Le feu que tu avais fait naître se libère enfin ! Mes hanches claquent ta fesse sans ménagement. Tu enrages, et cela me donne plus de force, plus de courage.
Ma main te maintient courbée, tes seins s'écrasent sur la table. J'admire de loin, de très haut, ton dos superbe et blanc, ta coiffure égarée...
Ton souffle est court... et sans fin, je poursuis ma lutte et te laboure. Ô ma Fée !
Mais, je ne suis pas qu'un être infâme et tandis que tu te pâme, mon autre main cajole, malgré mon allure folle. Elle agrippe doucement, tes petits poils soyeux et pose un doigt sur le haut de ta fente en feu.
Superbe dans ta défaite, tu m'entraines dans ta retraite.
Armés d'un ultime courage, tes doigts remontent sur ma queue et s'agrippent à mes bourses.
Puisque tu le veux ainsi, nous serons deux dans cette chute, au terme de cette lutte.
Puis soudain, je me fige en toi.
Me disperse en mille éclats.
Je m' effondre...
m'infligeant ton intime brûlure, tu te ressert et me capture...
Ô Fée dangereuse,
tu m'as laissé venir à toi, pour me terrasser encore une fois !
(N'ayant que peu de temps en ce moment, voici pour égayer ce blog, un texte diffusé précédement le 9/03/2013 sur leçon de choses. canalblog).
Merci pour votre fidèlité et amitié.
Contribution image : Johnny weimuller, portrait femme David Chomar, image 3, 4, 5 internet auteur ?. image 6 Sandperfect.