boulot, métro et repos du guerrier ?
Non ! Je vous assure, je n'ai pas profité de la situation. Nous avions commencé bien avant de monter dans ce métro bondé.
Alors pourquoi ne pas poursuivre, puisque la foule nous dissimule si bien ?
- Pardon madame !
Mais la dame arbore un large sourire qui m'encourage. Pourtant mon bras frotte son sein tandis que ma main coquine s'agite sur ton ventre.
Mais cela n'a pas l'air de l'importuner plus que raison. Tant mieux...
J'oublie cette foule qui me presse contre toi mon Coeur. Là contre tes fesses sublimes, tu peux sentir l'émotion qui naît rigide, à travers mon pantalon.
Ma main poursuit sa descente jusqu'à ta ceinture. Oups ! une station !
Dans la confusion qui s'ensuit, elle se faufile dans ton vêtement.
Et mes lèvres à ton cou, te murmurent mille indécences.
Qu'importe la foule, il n'y a que toi et moi, ici et maintenant.
D'ailleurs ton attitude stoïque m'excite au plus haut point, je dois l'avouer. Tu fais semblant de rien. Tu ne peux même pas t'offusquer sous peine d'être découverte.
Alors mon ange, on assume plus ?
Mais non, je t'assure, personne ne nous regarde. Tu sais bien, que dans le métro,chacun regarde ailleurs. Cet ailleurs qui leur appartient
Alors, ma Fée, laisse moi encore profiter de ce voyage,
Là, hors du temps, hors du monde
et si doux, sur ta fesse ronde...
texte Priam, 1ère édition le 13/06/09, images internet