Nu, dépouillé de tout
et alors !
les coups, le silence, le froid, le vide sous moi
et alors !
l'absence, la distance, la douleur, les autres
et alors !
les combats, les victoires
et alors !
Sans peur, j'avance droit, car ce Temps est pour moi

A toi, à vous les choses de la Terre
je te les laisse méchante
A moi, le dépouillement et ses trésors.

N'as-tu pas reconnu l'éclat au fond de mon regard ?
J'avance droit, car ce Temps est pour moi
et je n'ai jamais été aussi prêt.

Je suis là !
partout ou la Confiance sera
je serais aussi

Pour les autres, et même pour toi

Ma nudité est mon Armure
mon dépouillement, mes richesses,

Mes valeurs, mon épée

Et ce beau Cheval blanc ?
ça c'est mon Secret !

image 1 "corinnia" ? image 2 inconnue. (images peuvent être supprimée ou le nom de l'auteur ajoutée avec plaisir) Priam

Dés mon premier regard, j'ai aimé ta bouche !
Austère à celui qui ne sait voir.
Une bouche Si simple, si seule
fine et tragique, qui sans mots, me parlait déjà
provoquant l'émoi

Dés mon premier regard, j'ai rêvé ta bouche amoureuse.
Que mes lèvres charnues dévoraient tout cru
Une bouche Si simple, si seule,

Et Si belle à celui qui savait la voir

Bien m'en a prit ! Garnement que je suis
de toucher ses lèvres sèches d'une soif d'aimer
Bien m'en a prit ! Garnement que je suis
De goûter le feu sucré de ses baisers mouillés

~~~~

Car, cette bouche, si simple, si seule
Austère à celui qui ne sait voir

Cette bouche savait aimer !

~~~~

image : Craig Morey studio / Met-Art.com

                                                                                               (photo Nasa)
Fin

Nouveau Cycle

Dans le silence de cette nuit, à l'insu de tous, sans un mot, tu es venue t'offrir à moi.

Est né de l'absence, de l'attente, un impérieux désir, qui sous les caresses, cherche à séduire, à envahir toujours plus avant le mystère de nos chairs.

Là, Gauches et maladroits, les gestes impatients de nos corps étrangers, s’enveloppent pourtant d’une infinie tendresse.

Apaisés, mes yeux se ferment sous le feu nu d'une caresse.

Je perçois le bruit des vagues, des tourments, des souffles et des draps qui froisse le silence de ces instants.

Ô Dame, ton secret, ton doux drame, est une terre mouillée. Un Limon dans un vase Sacré, où mon âme se plaît à corrompre sa Lame bleue acier.

Pardonnez mes silences,
La Dame m'enlève et me dérobe à son tour

Me voilà, bel et bien, pris au piège,

Elle m'ouvre son Château !!!

(retour fin de semaine...)

(Peinture : Hugues Gillet)

Je m’y suis préparé

Depuis longtemps déjà, p'tite Fée !

En mon Château Abandonné

Plane toujours l'âme  d'un « Divin Marquis »

Mais vous voilà prévenue !

A présent, je vous attends...

 France Art Réalisation.com : Peinture Hugues Gillet (retrouvez son actualité)

L'Amour est une Puissance ,  tant il a fait et défait les mondes...

(...)

(A la Dame inconnue...)

Merci Dame Bloggeuse pour vos mots secrets...

Ainsi que les clés radieuses pour cette blogosphère...