Je rentre dans la salle de bain, sans crier gare. Puis, prenant ma voix la plus sévère, je lui demande :

- Tu te laves ou tu fais semblant ?

Elle me répond toute intimidée qu'elle se lave.

Tu as même lavé les fesses ? Je n'en suis pas si sur Vilaine !

Ses petits yeux brillent soudain.

Ca y est, elle a comprit...

- Vilaine petite fille, je suis sûr que tu mens. On ne me la fait pas ! 3 enfants, j'ai l'habitude. Puis joignant le geste à la parole, je me saisis du savon et entreprend de la laver, tout en la grondant.

Mes mains savonneuses, frottent sans ménagement, le dos, ses seins, sous les bras,

partout, partout, partout. 

Et puis le plus important, ces petites fesses adorables.

Il eut été regrettable de les négliger. N'est-ce pas ?

Avec les vilaines petites filles, Ne jamais hésiter à faire preuve d'autorité !

C'est une nuit sans lune. Une nuit noire, froide, obsure. Une nuit sans chaleur, sans lumière...

L'une de ces nuits qui vous fait frémir comme un enfant. L'une de ces nuits où l'on désespère d'attendre qu'un sommeil lourd ne vous engloutisse, malgré vous, dans les limbes du fatal oubli.

C'est dans ces affres, dans cette solitude, cette mortelle désespérance, que je sens ta main fragile, douce et chaude.

Cette main délicate, se poser sur mon ventre.

Et le pâle fantôme que je suis, reviens à la vie

Ne pouvant ni parler, ni bouger, je me laisse envahir par ce doux vouloir, qui nargue la nuit noire

Ton sein tendre se pose tout contre moi et ton ventre épouse mon flanc

.

Ô ma Fée, je ne rêve pas ! Ton corps lumineux, irradie de sa tendresse, l'alcôve obscure...
Tes lèvres secrètes, dans leur magie  sortent l"homme de son oubli.

Ô ma Fée, tu trembles pourtant ! L'effort est grand, toi qui ne veux pas que le corps de ton amant s'efface dans cette nuit noire.

Ô ma Fée, ton étreinte éternelle, insuffle la vie.

J'inspire alors ce désir qui embrase ton corps.

Mes bras t'enlacent contre mon coeur.
Une chaleur plus intense rayonne du profond de tes reins, et appelle.

Elle dit : Viens ! L'angoisse est loin.

Ô ma Reine, la flamme de ton désir exalte ma vigueur.

Tu projettes alors mon phallus, là où tout est doux, là où tout est joie.

Et tandis que tu m'aspires dans le secret de ton ventre, les yeux clos, je perçois cette force qui jaillit, propulsant, mille Soleils, en Toi.

C'est peut-être, une nuit noire, froide et obscure.

Mais dans tes bras, la peur n'existe pas !

 Priam

                                  Ce matin, j'ai tondu ma Femme !

    N'était-ce pas la chose entendue,

    de dégager la belle avenue ?

      Ne conserver qu'un ticket

       pour son petit gazon douillet ?

Il est vrai, que par ici nos climats sont rudes.

Ma Fée, est-ce une raison pour se laisser aller ?

Je t'ai donc surprise ce matin, dés le lever du jour.

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ma chère !  

Après t'avoir apporté un café et quelques tartines beurrées.... J'ai soulevé nos draps...

Tu dors nue... cela facilite la tâche à venir.

J'ai branché la tondeuse...

le bruit, ses vibrations,

te font frémir...
Ma chérie, rien ne t'empêche de te rendormir...

Moi, j'ai du travail...

Une main posée sur ton ventre, afin d'anticiper de brusques mouvements et ma tondeuse est à l'oeuvre.

Elle dégage doucement... d'abord le haut de ton pubis, puis descend, inexorablement...

Il faut t'écarter un peu...

Merci ! Tu vois, ça va mieux...

Cette lame froide et vibrante, sur ta chair fragile, semble te troubler...
Pourtant tu sais ma main experte !

N'ai-je point l'habitude de tondre notre petite chienne ?

Et comme elle, je te finirais aux ciseaux.

Je sais là, être délicat... et Hop ! adieu petite mèche hirsute...

Voilà... c'est tout doux maintenant.

Il est temps que mes baisers, calment le feu du rasage.

Et de profiter ainsi, de mon petit jardin secret...

Priam

contribution image : alittlemarket.com (rayon lingerie), Priam2008, 3ème image ?, et dernière image Domai.com, ciseaux wet fri.com

Saint Valentin

Fête du slip ?

Contribution image : Abbywinters.com

Mais si mon Coeur,

j'écoute ce que tu me dis...

Evidemment !

Mais vois-tu, j'effectue une sorte de tri dans cette musique.

Mais non, je ne suis pas mesquin, ma Fée

Il me plait d'entendre ta voix

Comment ça, j'entends, mais j'écoute pas ?

Tu as, juste le défaut de ton sexe

A l'instar des autres hommes,

je dois effectuer une sélection parmi le flot des mots

que déverse ces Dames...

Comment dire... je distingue l'utile, du moins utile.

Ouh la la !

dans quoi je me suis aventuré moi...

Fatalitas ! 

 j'aurais dû me taire et l'écouter tout simplement

Entre nous point d'infidélité

Ô ma Fée,

c'est grâce à Toi

Que je regarde chaque femme d'un œil nouveau

En me demandant, quel merveilleux
trésor elle cache en elle...

Si j'étais Kadhafi, tu serais mon otage, soumise et sans partage,

attachée à mon lit.

Si j'étais DSK, tu ne pourrais fuir de cette chambre,

sans subir mille outrages

Enfin, Si j'étais Mélenchon, je ferais notre révolution,

sous l'édrodon

 Mais je suis ni l'un, ni l'autre, mais tous à la fois. Un Homme égoïste qui défie les dieux, en suspendant le temps pour s'enivrer de toi .

Ô ma Fée, je ne suis pas si lâche.

Prends toutes tes armées, pour un loyal combat.

Captive, tu n'en seras que plus belle, Ô ma Godiva

Et si au terme d'une chevauchée tu devais me renverser, 

J'assumerais alors le déshonneur des Tyrans vaincus.

Et à tes sens, serais suspendu.

Ben Priam, ils sont où tous tes messages ?

Pas de problème... Ils sont au chaud

et pour les fidèles qui ont suivit ce blog depuis sa création en 2008, bientôt une belle surprise.

Merci pour votre fidélité et amitiée

Tes flancs, sables blancs

Absorbent l’écume de chaque vague…

Et l’homme impuissant à aimer (davantage)

Dépose en dormant, la sève de sa rosée

Image andré Brito -
Texte Priam "extrait"